Tim Burton

Biographie de Tim Burton:

TIM BURTON

Date de naissance: 25 août 1958

Alors que ses parents voulaient qu’il joue dehors et qu’il soit «normal», Tim Burton préférait se plonger dans les films d’horreur des années 1950 ou se retirer dans sa propre tête. Outre regarder des productions horrifiantes, ce natif de Burbank, en Californie, a passé une grande partie de son adolescence à dessiner. Après avoir obtenu son diplôme d’études secondaires, il a été embauché pour concevoir des dessins animés chez Walt Disney Studios.

Bien que les films destinés au grand public sur lesquels il a travaillé (comme The Fox and the Hound) n’ont que très peu fait appel à sa sensibilité, les dirigeants de Disney lui ont permis de consacrer temps et énergies à ses propres projets. Sa première œuvre a été le court-métrage animé de six minutes Vincent (1982). Tim Burton a choisi d’illustrer un poème s'intéressant à un garçon qui s'imagine être le vétéran du monde de l’horreur Vincent Price, vivant à l'intérieur d’un film d’horreur. Le mentor du jeune homme, Vincent Prince lui-même, a accepté de prêter sa voix à l'oeuvre.

Sa deuxième réalisation a été le film en action réelle Frankenweenie, d’une durée de 27 minutes. Par contre, comme il ne convenait pas aux enfants, il n’a eu droit qu’à une sortie en vidéo et sur le Disney Channel en 1992. Toutefois, Paul Reubens (mieux connu sous le nom de Pee-Wee Herman) a eu la chance de voir le projet fini et a décidé que Tim Burton – alors seulement dans la mi-vingtaine – était la personne idéale pour mettre en images son premier long métrage, Pee-wee’s Big Adventure (1985). Le succès au box-office de cette comédie a été à la fois énorme et surprenant.

Puis, ce fut au tour de la comédie surnaturelle Beetlejuice (1988), mettant en vedette Michael Keaton, d’envahir les écrans des salles obscures. Le succès de ces deux projets et leur direction artistique unique ont donné la chance à Tim Burton de tourner Batman (1989), une production cinématographique dispendieuse et jouissant d’une très importante sortie. La compagnie Warner Bros. avait l’intention de produire ce film depuis 10 ans. Cette réussite commerciale a permis d'amasser 50 millions $US (un record à l'époque) lors de son premier week-end dans les salles obscures. Son total s'est élevé à 400 millions $US à l’échelle planétaire. Le cinéaste a ainsi joui d'un pouvoir sans précédent à Hollywood en partie grâce à son originalité et à son côté aventureux.

Le principal intéressé a consolidé son statut de célébrité dès l’année suivante avec Edward Scissorhands (1990), une histoire très personnelle concernant un jeune homme (joué par Johnny Depp) ayant des ciseaux à la place des mains et qui se lie d’amitié avec une femme, habitant en banlieue, qui l’emmène vivre chez elle. Ce film a de plus marqué le début d’une longue et fructueuse collaboration entre Johnny Depp et Tim Burton.

Sa superproduction Batman Returns (1992) a été aussi excentrique et sombre que le film Batman, démontrant toutes les possibilités de la liberté attribuée au cinéaste. Par contre, les dirigeants des studios Warner Bros. ont semble-t-il été insatisfaits du résultat. Tim Burton a quant à lui déjà dit de son œuvre qu’elle était la plus éloignée de ses autres projets.

Le réalisateur a renoué avec le monde de l’animation dès son long métrage suivant, choisissant d’agir en tant que créateur et producteur pour The Nightmare Before Christmas (1993), une incursion très éclatée dans le monde des morts débutant par un poème. Même si la réalisation n’était pas la sienne, les gens ont tôt fait de remarquer sa signature visuelle et des thématiques qui lui tiennent à coeur, notamment d'éclatants éclairages, des décors détaillés, un amour donné sans retour, un protagoniste incompris de la société ainsi qu'une trame sonore entraînante signée Danny Elfman. En plus d’être le premier long métrage d’animation image par image produit par Disney, The Nightmare Before Christmas est l’œuvre que chérit le plus Tim Burton, lui qui tenait à ce que ce film voit le jour depuis plus d’une décennie.

L'Américain est resté chez Disney pour son retour sur la chaise du réalisateur avec son premier long métrage d’époque: l’œuvre biographique Ed Wood (1994). Tournée en noir et blanc, elle met en vedette Johnny Depp prêtant ses traits au «pire cinéaste du monde». Elle permet également de voir Martin Landau incarner Bela Lugosi. Si ce long métrage a été moins important que les trois autres précédents du cinéaste, il est son premier à avoir marqué l’histoire de cette façon. Malgré un désastre au box-office, il lui a permis de recevoir certaines de ses meilleures critiques en carrière, mettant même la main sur deux Oscars.

Inspiré par les films des années 1950 et 1960 proposant des invasions extraterrestres, le principal intéressé a enchaîné avec la comédie Mars Attacks! (1996). Malgré le fait qu’il a pu profiter d’une distribution étoile comprenant Jack Nicholson, Annette Bening, Pierce Brosnan et Gleen Glose, le long métrage a été un échec commercial. Cela n’a toutefois pas empêché le réalisateur de continuer dans sa propre voie, lui qui a proposé le suspense Sleepy Hollow (1999), dont les têtes d’affiche sont Johnny Depp et Christina Ricci. Le film a été nommé à trois reprises aux Oscars, soit pour les catégories des meilleurs costumes, de la meilleure direction artistique et de la meilleure photographie.

Sa nouvelle version cinématographique de Planet of the Apes (2001) a de son côté attiré de nombreux cinéphiles dans les salles obscures, récoltant 180 millions $US aux États-Unis seulement. Après d’autres œuvres à la signature évidente, Tim Burton a de nouveau fait confiance à Johnny Depp devant les caméras de Dark Shadows (2012), son adaptation de la populaire émission du même titre des années 1960 et 1970. Il a ainsi choisi de raconter à sa façon l’histoire d’un vampire qui se libère d’une malédiction qui l’a rendu prisonnier d’une tombe pendant 200 ans.

Après le retour de Frankenweenie (2012) – cette fois en long métrage d'animation de près de 90 minutes –, il a mis en images le drame biographique et criminel Big Eyes (2014) avec Amy Adams et Christoph Waltz. Deux ans plus tard, c'est le scénario de Miss Peregrine's Home for Peculiar Children (2016) qui l'a particulièrement intéressé. Pour cette mystérieuse aventure basée sur le roman rédigé par Ransom Riggs, il a notamment dirigé Eva Green, Asa Butterfield, Samuel L. Jackson et Judi Dench.

Encore pour Disney, l'artiste a décidé de revisiter une histoire que les enfants connaissent bien: celle de l'éléphant Dumbo. Eva Green, Michael Keaton, Colin Farrell et Danny DeVito peuvent être vus tout comme le gentil animal dans le film du même titre.

Tim Burton a déjà été fiancé à l’actrice Lisa Marie qu’il a fréquentée de 1992 à 2001. En octobre de cette dernière année, il a amorcé une relation amoureuse avec Helena Bonham Carter, elle aussi actrice. Ils se sont fiancés et sont devenus les parents d’un garçon, Billy, et d’une fille, Nell, avant de se séparer en 2014.

Filmographie (réalisateur):

Dumbo (2019)
Miss Peregrine’s Home for Peculiar Children / Miss Peregrine et les enfants particuliers (2016)
Big Eyes / Les grands yeux (2014)
Frankenweenie (2012)
Dark Shadows / Ombres et ténèbres (2012)
Alice in Wonderland / Alice au pays des merveilles (2010)
Sweeney Todd: The Demon Barber of Fleet Street / Sweeney Todd : Le diabolique barbier de Fleet Street (2007)
Corpse Bride / La mariée cadavérique (2005)
Charlie and the Chocolate Factory / Charlie et la chocolaterie (2005)
Big Fish / Big Fish: La légende du gros poisson (2003)
Planet of the Apes / La planète des singes (2001)
Sleepy Hollow (1999)
Mars Attacks! / Mars attaque (1996)
Ed Wood (1994)
Batman Returns / Le retour de Batman (1992)
Edward Scissorhands / Edward aux mains d’argent (1990)
Batman (1989)
Beetlejuice / Betelgeuse (1988)
Pee-wee’s Big Adventure / La grande aventure de Pee-Wee (1985)

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