En 1970, fort du succès de sa comédie WATERMELON MAN, le réalisateur afro-américain Melvin Van Peebles propose à des producteurs hollywoodiens de mettre en scène SWEET SWEETBACK'S BAADASSSSS SONG, un drame visant à illustrer la réalité quotidienne et l'état d'esprit de la population noire des États-Unis. Devant le refus catégorique des grands studios, Melvin décide de tourner son film de manière indépendante, avec une distribution multiethnique et une équipe non syndiquée.
En dépit de multiples embûches et de constants problèmes de financement, le réalisateur s'entête à mener à bien son projet, révolutionnaire à bien des égards. Et lorsqu'il a besoin d'un jeune garçon pour une scène de sexe dans un bordel, Melvin fait appel à son fils de treize ans Mario, qui se prête au jeu avec réticence.