Wallace & Gromit: The Curse of the Were-Rabbit
L’inventeur Wallace et son chien Gromit ont une nouvelle entreprise : Anti-Pesto, spécialisée dans la protection des potagers du voisinage. À l’approche de la grande compétition de légumes géants, les habitants du village comptent plus que jamais sur eux alors le tandem le prend à cœur lorsqu’un lapin particulièrement ravageur fait son apparition. Malgré toute leur expertise, la capture de cet animal particulier s’avèrera plus compliquée que prévu.
Les productions du studio Aardman possèdent toutes un charme anachronique indéniable. À une ère d’animation par ordinateur, la méthode d’animation manuelle de pâte à modeler relève d’une passion, d’une patience et d’une témérité exemplaires. Techniquement, c’est donc une réalisation… euh… monstre. Le travail monumental que représente l’aspect technique du film ne surpasse cependant pas ses qualités premières en tant que film : de l’humour pour tous les goûts, du charme irrésistible et une gentillesse touchante dans le propos. Les personnages, de Wallace et Gromit en passant par les lapins et lady Tottington, ont plus de présence, d’âme et de dimension que bien des personnages joués par des acteurs en chair et en os.
Pour les grands, le film regorge de savoureux clins d’oeils, aux films d’épouvante de Universal dans années 30, à Jaws, King Kong, aux productions pour enfants de Gerry Anderson et plus encore. Pour les petits (et beaucoup de grands), le bonbon visuel et l’humour burlesque typiquement britannique les garderont amusés du début à la fin.
Il y a donc du plaisir pour tous, pratiquement garanti, et impossible de faire autre chose que de hautement recommander Wallace et Gromit et leur amusante quête pour la capture du lapin-garou!
par Nicolas Lacroix
vu en version originale anglaise.