Dodgeball: A True Underdog Story
Un centre de conditionnement physique plutôt, euh, humble, Average Joe's, va être repris par la banque si son propriétaire, Peter La Fleur, ne met pas la main sur 50 000$ dans les 30 prochains jours. Son principal rival, Globo Gym, entend raser Average Joe's et en faire un stationnement pour son gym ultramoderne. La Fleur et la bande de tronches qui fréquentent son gym décident de s'unir et de participer à une compétition de ballon chasseur extrême, dont la bourse est 50 000$.
Voici donc un synopsis sorti tout droit de vingt mille films sportifs et j'exagère à peine. Voici également le quatrième film mettant en vedette Ben Stiller cette année alors, à ce stade-ci, vous savez si son humour vous convient ou pas. Cette fois-ci, le maître de 'l'auto-humiliation' incarne White Goodman, l'égocentrique propriétaire de Globo Gym et un idiot de la pire espèce. Pensez Zoolander sans la naïveté et complètement méchant. Stiller fait beaucoup rire dans le rôle mais pas autant que les acteurs secondaires, qui sont vraiment le trésor de cette comédie. De Rip Torn en entraîneur 'légendaire' aux impayables Gary Cole et Jason Bateman en commentateurs absolument ignares, pratiquement tout le monde tire magnifiquement son épingle du jeu. La seule exception est Vince Vaughn. D'accord, il a la tâche ingrate du faire-valoir, mais ce n'est pas une raison pour passer le film à afficher une expression signifiant clairement qu'il préfèrerait être n'importe où, sauf sur ce plateau. Il est la seule note discordante de cet ensemble fort bien accordé.
Thurber, dont c'est le premier long-métrage, a auparavant lancé une série de sketches publicitaires pour Reebok mettant en vedette le joueur de football Terry Tate. Son intrigue est prévisible à souhait, soit un film sportif typique, mais son but de faire rire est atteint sans problème. C'est d'ailleurs possiblement le film le plus (volontairement) drôle que j'ai pu voir cette année, du moins jusqu'à maintenant. C'est léger, souvent idiot, mais très amusant.
par Nicolas Lacroix
vu en version originale anglaise