Yan England

Biographie de Yan England:

YAN ENGLAND

Date de naissance: 2 février 1979

Natif de Mont-Saint-Hilaire, Yan England est le fils de l’économiste Michel Girard et de la productrice Diane England. Alors qu’il n’avait pas encore 10 ans, il a défendu son premier rôle à la télé quand on lui a confié un rôle pour l’émission jeunesse Robin et Stella dont les textes ont été script-édités par sa mère.

Au cours des années 1990, il a été embauché au sein de la distribution de Watatatow, un populaire rendez-vous jeunesse. Pour de nombreux épisodes, il a prêté ses traits à un garçon prénommé Einstein. Il a également pris plaisir à coanimer l’émission Les débrouillards aux côtés de Gregory Charles et de Marie-Soleil Tougas.

Il a eu droit de donner vie à plusieurs autres personnages au petit écran avant de véritablement célébrer son baptême au cinéma avec la sortie de la comédie québécoise La vie après l’amour (2000) mettant en vedette Michel Côté et Sylvie Léonard.

Ayant parfait son art en anglais, Yan England a eu droit à une présence devant les caméras du long métrage d’action I Witness (2003) dont le haut de l’affiche est tenu par Jeff Daniels, James Spader et Portia de Rossi. Puis, il a été embauché au sein de la distribution de la comédie québécoise Premier juillet : Le film (2004) avant d’être happé par l’univers télé, foulant notamment à maintes reprises le plateau de la populaire émission jeunesse Ramdam.

Le principal intéressé a ensuite décidé de montrer ses habiletés à la réalisation. Son court-métrage de 2006 Moi a été maintes fois primé, notamment par une mention spéciale décernée par le jury du festival de films Fantasia. En 2008, le Québécois a continué à explorer différentes facettes de l’industrie du divertissement quand il a amorcé son travail à l’animation de l’émission Fan Club offerte à VRAK. Il a été le pilier de ce rendez-vous destiné aux jeunes pendant les six saisons qu’il a été à l’antenne, partageant étant d’abord épaulé par Magalie Lépine-Blondeau et ensuite Caroline Gendron. La qualité de ses interventions lui a valu, en 2012, le prix Gémeaux de la meilleure animation pour une série jeunesse.

Une des grandes vedettes des enfants et des adolescents, Yan England s’est sans surprise vu confier la coanimation de la cérémonie KARV, l’anti.gala en 2010 avant de prendre les rênes de la remise de prix en 2012. L’année suivante, il a réalisé un exploit que peu de réalisateurs québécois peuvent se vanter d’avoir réussi quand il a décroché une nomination pour les Oscars grâce à son court-métrage Henry dont il a aussi signé le scénario. Il a choisi de traiter de la maladie d’Alzheimer. Pour ce faire, il a pu compter sur le jeu de Gérard Poirier.

Ce n’était donc qu’une question de temps avant que les cinéphiles posent les yeux sur le premier long métrage de Yan England. Et ce fut un coup de poing, car ce dernier a imaginé, avec 1:54 (2016), une histoire d’intimidation qui a touché les gens, franchissant la barre du million $ de recettes au box-office, étant salué dans des festivals un peu partout sur la planète et recevant le Prix du public au Gala Québec cinéma en 2017.

Entre ses exploits derrière la caméra, le jeune homme a signé des ententes afin d’être membre de la distribution régulière des sept saisons du téléroman Yamaska offert sur les ondes de TVA et de la série médicale Trauma proposée par Radio-Canada.

Il a une fois de plus prouvé son talent derrière la caméra en signant la réalisation de l’émouvant clip de «La saison des pluies», une chanson de Patrice Michaud. Le résultat a été un vif succès, franchissant rapidement le million de visionnements en 2018. La même année, il a renoué avec le jeu au cinéma, pouvant être vu lors de la diffusion de scènes de l’œuvre biographique La Bolduc avec Debbie Lynch-White en tête d’affiche et de la comédie dramatique La chute de l’empire américain signé Denys Arcand.

À cela, il faut ajouter que Yan England s’est permis une autre incursion dans le septième art américain après avoir reçu un vote de confiance de la part de Rolan Emmerich pour le drame Stonewall (2015).

Filmographie:

La chute de l'empire américain (2018)
La Bolduc (2018)
Stonewall (2015)
Le dep (2015)
Why George? (2009)
Premier juillet : Le film (2004)
I Witness (2003)
La vie après l'amour (2000)
Opération Tango (1999)

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