Biographie de Luc Jacquet:
«Pour moi, le monde Animal est une source inépuisable d’histoires à raconter. Il suffit de lui prêter attention, de changer de regard.» - Luc Jacquet
La rigueur scientifique et la culture naturaliste du réalisateur français Luc Jacquet sont d’abord le résultat de ses études en éthologie, l’étude du comportement Animal.
De là découlent d’ailleurs fort probablement sa fascination pour le monde Animal.
À 24 ans, il participe à une étude du Centre national de recherche scientifique (CNRS) en ornitho-écologie polaire. Pour l’occasion, il séjourne pas moins de 14 mois en Antarctique.
Cette terre lui procure une telle sensation qu’il y retournera cinq fois et passera un total de 3 ans dans cette région.
C’est d’ailleurs en Antarctique qu’il est conforté dans son désir d’être cinéaste, car il occupe le poste de chef opérateur du film Le congrès des pingouins de H.U. Schlumpf.
Il vit alors sa première expérience dans le monde du cinéma. Par la suite, il ne tarde pas à être associé à différentes productions.
Il occupe les rôles d’assistant réalisateur, de cadreur et de chef opérateur pour quelques réalisations.
En plus de tous ces tournages, Jacquet trouve le temps de réaliser des courts métrages sur la nature pour les enfants et d’être le rédacteur scientifique pour le magazine hebdomadaire Animal Zone le temps de douze numéros.
Les années 1990 sont pour lui fort chargées.
Fascination de Jacquet, le monde Animal dans son ensemble est pour lui synonyme de nouveauté à chaque espèce qu’il observe. Par contre, il a une admiration bien sentie pour une d’entre elles : le manchot empereur.
Elle le pousse d’ailleurs à raconter la vie de cet oiseau dans La marche de l’empereur, son premier long métrage.
Ce film est la consécration de Jacquet.
En 2006, en plus de lui permettre de remporter l’Oscar du meilleur documentaire, cette œuvre qu’il a aussi écrite garnit son palmarès d’un Victoire de la musique (trame sonore de l’artiste française Émilie Simon) et d’un César du meilleur son.
Acclamée par la critique, cette production a fait courir les foules et ravi une multitude de cinéphiles. À preuve, avec ses recettes de plus de 77 millions$US, le film La marche de l’empereur s’est facilement hissé au deuxième rang des documentaires présentés en salles, seul Fahrenheit 9/11 le dépassant.
Jusqu’à maintenant, les réalisations de Luc Jacquet proposent des univers variés.
En plus d’avoir plongé dans le monde des tiques, des oiseaux et des serpents, il a voulu explorer ceux des orques et des manchots empereurs. Avec tout le succès qu’on lui connaît.
Filmographie:
The Fox and the Child (2007)
La marche de l’empereur (2005)