Bong Joon Ho

Biographie de Bong Joon Ho:

BONG JOON HO

Date de naissance: 14 septembre 1969

Né dans la ville de Daegu, en Corée du Sud, Bong Joon Ho est un réalisateur et scénariste bien connu pour ses films Gwoemul (2006), Snowpiercer (2013), Ojka (2017) et, surtout, le primé Parasite (2019).

Fils du designer graphique Bon Sang-gyun et petit-fils de l'auteur Park Taewon, il a grandi dans un environnement très intellectuel. Plus jeune d'une famille comptant trois enfants, il a un frère, on-soo, professeur de littérature et une soeur, Jee-hee, créatrice de mode.

Durant ses études secondaires, il s'est intéressé à une carrière de cinéaste. Malheureusement, en raison de désaccords avec ses parents, il a plutôt obtenu un diplôme en sociologie décerné par l'université Yonsei à la fin des années 1980. Il est toutefois devenu un membre du club de films de l'établissement. C'est ainsi qu'il est devenu un admirateur des réalisateurs Edward Yang, Hou Hsia-hsien et Shohei Imamura.

Éventuellement, Boon Joon Ho a complété un programme de deux ans à la Korean Academy of Film Arts. Là-bas, il a commencé sa carrière destinée au septième art avec éclat, tournant plusieurs films en 16 mm. Ses deux oeuvres de diplômé – intitulées Memories within a Frame et Incoherence – ont donné un aperçu de ce à quoi on allait pouvoir s'attendre de lui plus tard. On l'a même invité à les présenter lors de festivals à Vancouver et Hong Kong.

Son diplôme en poche, le principal intéressé a démontré de nombreuses capacités avant d'obtenir la chance de réaliser son premier long métrage, Flandersui gae/Barking Dogs Never Bite (2000). Bien que l'oeuvre n'a pas eu droit à un grand battage médiatique et publicitaire, elle a été très bien reçue, se retrouvant en compétition au Festival international du film de San Sebastian. Des prix y ont aussi été associés à Slam Dance et Hong Kong.

Trois ans plus tard, il a créé des vagues encore plus grosses avec Salinui chueok/Memories of Murder (2003), une adaptation de la populaire pièce de théâtre s'articulant autour d'un tueur en série qui a terrorisé une ville rurale, mais n'a jamais été fait prisonnier. Le long métrage a été un succès et a sauvé la compagnie de production Sidius, de Cha Seung-jae, de la faillite, en plus d'enchaîner les victoires. Seulement aux Grand Bell Awards, l'équipe du film a été primée des prix de la meilleure oeuvre cinématographique, du meilleur réalisateur, du meilleur acteur et du meilleur éclairage. À l'international, Bong Joon Ho est retourné à San Sebastian, récoltant ainsi de multiples honneurs, dont celui décerné au plus talentueux de sa profession.

Le troisième long métrage de l'homme de cinéma, Gwoemul / The Host (2006) est devenu une grande réussite commerciale et a confirmé sa célébrité. Les cinéphiles sud-coréens se sont massivement rendus en salle, lui permettant de décrocher des records de recettes. Les États-Unis ont développé un intérêt pour l'oeuvre, Universal Pictures en achetant les droits afin de produire une nouvelle version.

Bong Joon Ho a bénéficié de moyens financiers moindres pour sa quatrième réalisation en solo
intitulée Madeo/Mother (2009). Le récit de cette dernière suit une mère à la recherche d'un tueur qui a jeté sur son fils le meurtre brutal d'une jeune fille. Le film a eu droit à sa première au Festival de Cannes en 2009, recevant quantité d'éloges avant de se retrouver sur plusieurs listes des meilleures productions cinématographiques quand il a pu être distribué à une échelle étendue.

En 2013, la présence du créateur en Amérique du Nord s'est accrue quand est sorti Snowpiercer, son premier film en langue anglaise aussi une adaptation d'un roman graphique français «Le transperceneige» de Jean-Marc Rochette et Jacques Lob. Mêlant action et science-fiction, le résultat pouvant entre autres compter sur la présence de Chris Evans, Jamie Bell et Tilda Swinton s'est hissé au 10e échelon des meilleures recettes du septième art de la Corée du Sud.

A suivi Okja (2017) qui a permis à Bong Joon Ho d'être pressenti pour une première Palme d'Or, lors de l'édition 2017 du Festival à Cannes. Si l'implication de Netflix n'a pas fait que des heureux, le film a été fort bien accueilli par le public et a été synonyme de quatre minutes lors de son baptême de projection.

Puis est sortie la comédie noire Parasite (2019), de loin son oeuvre ayant eu la plus importante reconnaissance sur la scène internationale. En mettant la main sur la Plame d'Or en 2019, il est devenu le premier Coréen ainsi primé à Cannes. Sa victoire a été unanime dans l'Hexagone. La saison des prix hollywoodiens s'est brillamment amorcée avec trois nominations pour les Golden Globes, une cérémonie qui s'est conclue avec une victoire dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère. Sans surprise, Parasite a été choisi par la Corée du Sud pour la représenter aux Oscars. Non seulement l'oeuvre a été le choix de la catégorie du meilleur film international, mais est passée à l'histoire quand elle est devenue la première production de langue autre que l'anglais à repartir avec l'honneur du meilleur film. Bong Joon Ho a quant à lui accepté la statuette dorée du meilleur réalisateur.

Filmographie (réalisateur):
Parasite (2019)
Okja (2017)
Snowpiercer / Le transperceneige (2013)
Madeo / Mother (2009)
Tokyo! (2008)
Gwoemul / The Host (2006)
Digital Short Films by Three Filmmakers 2004 (2004)
Salinui chueok / Memories of Murder (2003)
Flandersui gae / Barking Dogs Never Bite (2000)

Filmographie (scénariste):
Parasite (2019)
Okja (2017)
Haemoo (2014)
Snowpiercer / Le transperceneige (2013)
Madeo / Mother 2009)
Tokyo! (2008)
Gwoemul / The Host (2006)
Namgeuk-ilgi (2005)
Salinui chueok / Memories of Murder (2003)
Flandersui gae / Barking Dogs Never Bite (2000)
Yuryeong (1999)
Motel Seoninjang (1997)

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