Berlin, 1941. Otto et Anna Quangel sont anéantis par la mort de leur fils unique sur le front russe. Lui est contremaître dans une fabrique de cercueils. Elle, ménagère et membre guère convaincue de la Ligue des femmes nationales-socialistes. Entre eux et Hitler, le lien est rompu. Défiant le danger, Otto se met à écrire des cartes postales enjoignant leurs concitoyens à renoncer à leur appui envers les nazis. Ces cartes calligraphiées de façon à ce qu'on ne puisse pas l'identifier, laissées dans des immeubles résidentiels et divers endroits publics, aboutissent invariablement entre les mains du détective de police Escherich, chargé d'arrêter l'auteur. Mais Otto et son épouse sont rusés. Durant deux ans, ils vont éparpiller dans Berlin près de 300 cartes, épuisant la patience des autorités.