Deux semaines d'avis

Résumé

George Wade (Grant), le millionnaire, ne fait rien sans Lucy Kelson (Bullock), la conseillère en chef de Wade Corporation. Cette avocate brillante est plus qu’efficace. Elle souffre aussi d’un ulcère et d’insomnie. Mais ce n’est pas son travail qui lui pèse; c’est George. Charmant, plein d’esprit et très imbu de lui-meme, il considère Lucy beaucoup comme une nounou qui lui est entièrement dévouée que comme une avocate formée à Harvard. En fait, il peut à peine se choisir une cravate sans lui demander son avis. George est une sorte d’handicapé, qui refuse de se laisser envahir aussi bien par les menues tâches du quotidien que par le grands problèmes de ce monde. Alors, il délègue. Beaucoup.

Lucy et George, malgré les apparences, ne forment pas un couple. Alors, lorsque la coupe est pleine, Lucy déborde et s’en va. Après avoir materné George pendant cinq ans, après avoir décidé de tout pour lui, de ses tenues vestimentaires jusqu’aux termes de son divorce, Lucy décide qu’il est temps pour elle de prendre sa retraite, de faire de l’air, de s’éloigner le plus possible de cet envahissante, quoique adorable sangsue qu’est son patron. Elle lui donne ses deux semaines de préavis. Évidemment, George n’est pas d’accord. D’ailleurs, il ne comprend même pas pourquoi elle veut le quitter. Alors, il va lui compliquer les choses avant de finalement accepter de la laisser partir, à la condition qu’elle se trouve une remplaçante. La quête sera longue et fastidieuse, mais elle finira par aboutir. Lucy arrête son choix sur une jeune avocate ambitieuse, qui ne demande pas mieux qui de la remplacer auprès de George. Enfin libérée de George et de ses continuelles demandes, Lucy est prête à changer de vie et à rejoinder son fiancé pour un long voyage de mer. Mais est-elle vraiment libre? De son coté, George doit bien se render à l’évidence: Lucy est partie. Est-il trop tard pour dire "je t’aime" ?

En vedette

Hugh Grant, Sandra Bullock, Alicia Witt, Mark Feuerstein, Dana Ivey, Robert Klein, Heather Burns, David Haig