17 novembre, 2005
À la veille de Noël, une famille est réunie autour d’une table débordant de boustifaille à faire saliver. Seule ombre au tableau, le père qui autrefois s’imposait comme un petit Staline est aujourd’hui prisonnier d’un corps atteint du Parkinson rigide. Les paroles qui résonnent dans sa tête n’arrivent plus à franchir ses lèvres, ses mouvements ne répondent plus à sa volonté. Et comble de malheur, toute cette nourriture lui est interdite, trop mauvaise pour sa santé fragile. André, l’aîné de la famille, approche la soixantaine. Il n’a jamais aimé son père, celui-ci ayant trop abusé de son pouvoir, trop menti, trop manipulé pour sauvegarder son image de toute-puissance. Pourtant, il est bouleversé par la déchéance de cet homme.
C’est la seconde adaptation par le studio Équinoxe pour Courtemanche puisqu’on pourra voir Un dimanche à Kigali avec Luc Picard en salles au printemps.