La mort de Michael Jackson déclarée un homicide

25 août, 2009

Le bureau du coroner à Los Angeles rapporte que des « doses fatales » de propofol ont été décelées dans le système de Michael Jackson. Le propofol est un anesthésique qui n’est administré que dans les hôpitaux avant de procéder à une chirurgie. Selon le Los Angeles Times, Conrad Murray, le médecin de Jackson, a avoué aux enquêteurs du LAPD qu’il traitait l’insomnie de Jackson au propofol chaque soir pendant six semaines. Murray, préoccupé par la possibilité que Jackson développe une dépendance à cette drogue, essayait de le sevrer en réduisant les doses et en les mélangeant avec deux autres sédatifs, lorazepam et midazolam.

Le 23 juin, il a administré à Jackson les deux derniers sédatifs seulement pour l’aider à dormir. Le 25 juin, jour du décès de Michael, Murray lui avait donné du Valium à 1h30 du matin. Comme Jackson ne s’endormait toujours pas, il lui a injecté du lorazepam par intraveineuse vers 2h00 du matin. A peine une heure plus tard, il administrait du midazolam, pour continuer avec une variété de drogues au cours du matin. À 10h40, alors que Jackson était toujours éveillé, Murray lui a donné du propofol. Murray a déclaré aux enquêteurs qu’il avait par la suite quitté Jackson pour faire des appels personnels. Selon la police, Murray leur a dit qu’il était retourné vers 11h00 du matin pour constater que Jackson ne respirait plus, mais les relevés indiquent que les ambulanciers n’ont été contactés que 90 minutes plus tard.

La police soupçonne que Murray aurait profité de l’intervalle pour faire trois appels à ses employés les incitant à débarrasser son cabinet médical à Houston, ainsi que son entrepôt personnel, d’éventuelles preuves. Murray n’avait pas déclaré aux ambulanciers ni aux médecins d’urgence qu’il avait administré du propofol à Jackson. Les autorités expliquent que l’omission pourrait aider la police à inculper Murray pour homicide involontaire.


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