28 août, 2009
La police ne croit pas la version des faits du médecin Conrad Murray sur ce qui est arrivé le jour de la mort de Michael. D’une part, des « doses fatales » de propofol ont été décelées dans le système du chanteur, mais Murray prétend avoir seulement administré à Jackson 25 milligrammes. « Cela n’a aucun sens », déclare le médecin John Dombrowski, un membre de la Société américaine des anesthésistes, au journal Los Angeles Times. « Je ne peux pas croire que c’est la quantité qui a été donnée. Une aussi petite quantité ne cause pas un aussi grand déséquilibre en termes de dépression respiratoire. »
Les experts médicaux affirment que cela prend au moins 400 milligrammes de propofol pour endormir une personne du poids de Jackson pendant 8 heures –on croit donc que Murray aurait donné à Jackson une dose supérieure à 400 milligrammes, en plus des autres drogues qu’il avait déjà administrées. Non seulement cela, mais Murray a avoué avoir administré à Jackson une dose quotidienne de 50 milligrammes pendant plusieurs semaines avant sa mort, mais, par crainte que le chanteur ne développe une dépendance, l’avait réduite à 25 milligrammes. Cela signifie que Jackson avait déjà développé une immunité à une dose plus élevée que celle que Murray prétend lui avoir donnée le jour de sa mort.
Dr. Scott Engwald, vice-président du département d’anesthésiologie à l’école de médecine de UC à Irvine, a déclaré qu’une dose de 50 milligrammes de propofol serait suffisante pour faire assoupir une personne moyenne sans grande tolérance à la drogue pendant 5 à 10 minutes, mais que pour quelqu’un comme Jackson, qui avait l’habitude d’en consommer chaque soir, cela aurait été assez pour lui fermer les yeux brièvement –ou bien ce serait resté sans effet du tout. La police ne croit pas non plus que Jackson était encore en vie quand l’appel au 911 fut placé –les ambulanciers affirment avoir pensé que Jackson était mort depuis une heure au moins lorsqu’ils sont arrivés sur les lieux.