Box-office : Shrek se moque d’un prince et de quatre femmes à la mode

31 mai, 2010

Compter Shrek pour battu représente toujours une erreur. Et le sympathique ogre vert l’a encore une fois prouvé lors du long week-end du Memorial Day aux États-Unis. Alors que de nombreux cinéphiles attendaient la venue des femmes de Sex and the City et d’autres de prince Jake Gyllenhaal, c’est plutôt Shrek qui a été le plus populaire au box-office nord-américain, conservant ainsi son trône.

De vendredi à lundi, le long métrage d’animation Shrek Forever After/Shrek : il était une fin a ajouté 55,7 millions $US (selon les estimations) à son total qui en compte maintenant 145,5 millions $US en Amérique du Nord. Pour une deuxième fin de semaine de suite, c’est donc la quatrième et dernière aventure de Shrek qui a été la plus populaire aux guichets des salles obscures.

Deux productions hollywoodiennes très dispendieuses ont bien tenté, mais en vain, d’amorcer leur carrière sur grand écran au sommet. Le film d’action et d’aventure Prince of Persia : The Sands of Time/Prince of Persia: Les sables du temps (inspiré du jeu vidéo du même titre et mettant en vedette Jake Gyllenhaal) a d’abord failli à la tâche en récolant 37,7 millions $US à ses quatre premiers jours. Il a ainsi été forcé de se contenter du deuxième rang.

Idem pour Sex and the City 2/Sexe à New York 2 qui, malgré le retour de Carrie Bradshaw et de ses trois amies accros d’amour et de mode, n’a pu faire mieux que 37,2 millions $US pour les représentations de vendredi à dimanche. Toutefois, il faut souligner que Sarah Jessica Parker et sa bande ont amassé 14,3 millions $US jeudi.

Les méga productions ont eu la cote au cours de ce plus récent week-end, car Iron Man 2 s’est pointée en quatrième position avec 20,2 millions $US (pour un total de 279 millions $US depuis sa sortie le 7 mai), et Robin Hood/Robin des Bois a récolté 13,6 millions $US (à court pour l’instant de la barre des 100 millions $US).

Par contre, ce week-end de congé n’a pas fait le bonheur des distributeurs. Les ventes des billets pour tous les films ont rapporté 15 pour cent de moins que l’année dernière à pareille date. Les grands bonzes de l’industrie du cinéma doivent certainement blâmer Dame Nature...


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