07 juin, 2010
C’est à croire qu’il n’y a qu’un nom sur les lèvres des cinéphiles depuis trois semaines : Shrek. Le sympathique ogre vert se moque, week-end après week-end, de la concurrence, et continue d’amasser des millions de dollars. Par contre, Hollywood doit commencer à s’inquiéter un peu, elle dont les revenus en salles n’ont rien d’impressionnant depuis le début de la saison des méga productions.
Les diminutions des recettes n’altèrent en rien l’exploit de Shrek qui, avec Shrek Forever After/Shrek : il était une fin, refuse de baisser les bras, si bien qu’il se retrouve toujours au sommet du box-office nord-américain. Il est indélogeable depuis son arrivée sur grand écran le 21 mai. De vendredi à dimanche, la quatrième aventure de Shrek et de ses fidèles amis a permis aux studios Dreamworks d’amasser pas moins de 25,5 millions $US, pour un total de 183,2 millions en trois semaines, en Amérique du Nord seulement. Cette marque surpasse déjà les coûts de production évalués à 165 millions $US. La meilleure performance d’une nouveauté ce week-end appartient à la comédie Get Him to the Greek. Mettant en vedette Russell Brand (le copain de Katy Perry), Jonah Hill et Sean «P. Diddy» Combs, le film a incité les cinéphiles à dépenser 17,6 millions $US en trois jours. Les bonnes critiques ont certainement joué en sa faveur. En troisième position de ce plus récent top 5 dans les salles obscures se pointe une comédie d’action romantique : Killers/Tuer pour aimer. Toutefois, malgré la présence de deux stars – Ashton Kutcher et Katherine Heigl – le long métrage de Robert Luketic n’a pu faire mieux que 15,8 millions $US de gains. Les producteurs du film peuvent imputer une partie de ce maigre résultat aux critiques qui ne se sont pas gênés pour écorcher l’ensemble. En baisse de deux échelons par rapport au week-end dernier, Prince of Persia : The Sands of Time/Prince of Persia : les sables du temps glisse en quatrième position. Les 14 millions $US amassés au cours des trois dernières jours ne permettent même pas à la méga production d’atteindre la marque des 60 millions $US en Amérique du Nord après 10 jours de représentations. Triste constat aussi que celui de Sex and the City 2/Sexe à New York 2 dont le week-end sur grand écran n’a rapporté que 12,3 millions $US. Carrie et sa bande ont quant à elles généré 73,1 millions $US jusqu'à présent. Parions que les méga productions The A-Team/L’agences tous risques et The Karate Kid/Le Karaté Kid vont écarter deux de ces longs métrages du top 5 dès vendredi.