Scott Caan

Biographie de Scott Caan:

SCOTT CAAN

Date de naissance: 23 août 1976

Cet homme originaire de Los Angeles était destiné à devenir célèbre. Déjà, le fait d'être né de parents acteurs lui donnait la possibilité de travailler dans l'industrie du cinéma.

L’enfance a été une période difficile pour Scott Cann qui devait constamment faire la navette entre la maison de son père et celle de sa mère, les deux ayant divorcé alors qu'il n'avait qu’un an. «À l'école, j'étais un mouton noir, j'avais toujours des ennuis. Je me faisais renvoyer pour m'être battu, pour avoir fait des graffitis ou avoir fumé de la drogue. J’ai fini par apprendre que tout ça n'en valait pas la peine», a-t-il déjà dit.

Même si devenir acteur aurait pu aller de soi, l'Américain n'était pas tenté, jeune, par ce genre de carrière. Il aurait délibérément évité de s'engager dans cette voie, encouragé en cela par son père, James, qui connaissait trop bien les pièges du métier. Le principal intéressé prévoyait plutôt devenir sportif professionnel. «J'aimais vraiment le sport quand j'étais enfant. Mon père a presque interrompu sa carrière pendant cinq ans pour être l'entraîneur des équipes dans lesquelles je jouais», a-t-il déjà confié. Et son père d'ajouter: « J'ai vraiment cru qu'il allait devenir joueur de baseball. Je pensais que j'aurais des billets de saison au Yankee Stadium pour le reste de mes jours.»

Mais le goût de faire du cinéma a été plus fort que tout et, quand l'occasion s'est présentée, Scott Cann a décidé de tenter sa chance. Il a fait ses débuts au grand écran dans le film indépendant A Boy Called Hate (1995). Par contre, en voyant le résultat, il a constaté qu'il avait encore beaucoup de travail à faire. Il s'est donc inscrit à la Playhouse West de Los Angeles afin d'y suivre des cours d'art dramatique. «Je me disais que si j'étais pour faire quelque chose, j'étais mieux de le faire comme il faut.»

Après avoir fréquenté l’établissement pendant plusieurs années, il a commencé à passer des auditions. Il refusait alors de demander à son père de l'aider. «J'adore mon père, expliquait-il, mais je préfère faire les choses par moi-même. Sinon, à quoi ça sert? En bout de ligne, si on est bon, ça se reflète dans le travail. Parfois, je préférerais être le seul membre de ma famille à avoir fait carrière dans l’industrie du spectacle.»

Puis, en 1998, il s'est vu offrir un rôle devant les caméras du suspense de Tony Scott Enemy of the State. Il est devenu un agent du gouvernement suffisant lancé à la poursuite de Will Smith. «Quand j'ai passé l'audition, Tony Scott m'a dit: "N'essaie pas d'avoir l'air intimidant, tu l'es déjà assez comme ça. J'ai très bien compris que tu pouvais démolir quelqu'un"», a déjà laissé savoir Scott Caan.

En septembre 1998, le principal intéressé a été arrêté pour s'être bagarré dans un bar de West Hollywood. Les revues à potins se sont immédiatement emparé de l'affaire. Depuis, il a assuré qu'il ne se battrait plus jamais en public, disant: «Les choses vont bien quand on comprend ce qui est important. Je sens que j'aurai fait toutes les conneries que j'avais à faire, si je peux m'exprimer ainsi, avant d'avoir eu l'occasion de devenir célèbre.»

L'année 1999 a permis la diffusion de Varsity Blues et, dans son sillage, beaucoup de publicité pour Scott Caan qui incarne un quart-arrière chahuteur.

L’acteur a décidé de commencer le millénaire en grand en jouant dans pas moins de quatre films projetés en 2000. Il a d'abord partagé la vedette avec Ben Affleck grâce à Boiler Room. Ensuite, lui et David Arquette se sont éclatés sur le plateau de la comédie Ready to Rumble pour laquelle ils incarnent deux fainéants amateurs de lutte professionnelle. Enfin, après Black and White, Scott Caan a sauté en plein coeur de l'action aux côtés de Nicolas Cage devant les caméras de Gone in Sixty Seconds de Jerry Bruckheimer.

Puis, l'Américain a partagé le haut de l’affiche avec Colin Farrell pour American Outlaws (2001) avant de se joindre à une distribution toute étoile menée par George Clooney et Brad Pitt grâce à Ocean’s Eleven (2001) et sa suite, Ocean’s Twelve (2004).

À cela , il faut ajouter qu’il a écrit, réalisé et tenu la vedette du long métrage indépendant Dallas 362 (2003) qui a été projeté lors de plusieurs festivals et qui a gagné le prix des critiques au Festival international du film de CineVegas.

Le parcours de l’acteur dans l’industrie du septième art s’est poursuivi grâce à des films de différents genres, dont l’oeuvre criminelle Ocean’s Thirteen (2007) avec George Clooney, la comédie Meet Dave (2008) aux côtés d’Eddie Murphy ou encore la comédie dramatique A Beginner’s Guide to Endings (2010) en compagnie de Harvey Keitel.

Par contre, c’est probablement grâce à deux de ses rôles au petit écran que Scott Caan est le plus connu. De 2009 à 2001, il a été vu dans 19 épisodes de la populaire série Entourage diffusée sur les ondes de HBO. Puis, il est devenu, en 2010, l’une des principales têtes d’affiche, à l'instar d'Alex O’Loughlin et Daniel Dae Kim, de la populaire série d’action Hawaii Five-0 offerte à CBS, jouissant ainsi d’une importante visibilité. Sa prestation de qualité pour cette dernière lui a d'ailleurs valu sa première nomination aux Golden Globes en 2011.

Quelques années plus tard, il a reçu un vote de confiance au cinéma afin d'épauler Bill Murray lors du tournage de la comédie Rock the Kasbah (2015).

Scott Caan a une fille, Josie James, née en 2014. L'acteur est ceinture noire en jiu-jitsu brésilien.

Filmographie:

Untogether (2018)
All At Once (2016)
Rock the Kasbah / La voix du rock (2015)
3 Geezers! (2013)
A Beginner’s Guide to Endings (2010)
Deep in the Valley (2009)
Mercy (2009)
Meet Dave / Voici Dave (2008)
Stories USA (2007)
Ocean’s 13 / Danny Ocean 13 (2007)
Brooklyn Rules / Les gars de Brooklyn (2007)
The Dog Problem (2006)
Lonely Hearts (2006)
Friends with Money (2006)
Into the Blue / Bleu d’enfer (2005)
Ocean’s Twelve / Le retour de Danny Ocean (2004)
In Enemy Hands (2004)
Dallas 362 (2003)
Sonny (2002)
You Always Stock the Ones You Love (2002)
Ocean's 11 / L’inconnu de Las Vegas (2001)
Novocaine (2001)
American Outlaws / Hors-la-loi américains (2001)
Gone in 60 Seconds / Partis en 60 secondes (2000)
Ready to Rumble / Ça va brasser (2000)
Boiler Room / Le club des millionnaires (2000)
Black and White (2000)
Saturn (1999)
Varsity Blues / Les pros du collège (1999)
Enemy of the State / Ennemi de l’État (1998)
Nowhere to Go (1998)
Wild Horses (1998)
Nowhere (1997)
Bongwater (1997)
The Last Resort (1996)
Aaron Gillespie Will Make You a Star (1995)
A Boy Called Hate (1995)

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